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mercredi 30 janvier 2008

Moments de frustration

Je suis fachée! Fru! Je me rends compte que depuis que je suis maman à la maison, je suis de moins en moins reconnue et valable pour la société. Mon député cherche encore et toujours à créer des places en garderie pour satisfaire son électorat mais il se fout complètement que plusieurs de ses concitoyennes permettent à son gouvernement à épargner des milliers, que dis-je! des millions de dollars par année parce que nous avons décidé de rester à la maison. Nous avons décidé de faire une pause dans notre élan professionnel pour soigner, éduquer, lessiver, alimenter les hommes et les femmes de demain. Au lieu de cela, il proclame que les services de garde sont bons pour les femmes car elles s'épanouissent au travail et que surtout elles font tourner la roue de l'économie. Nous, les mamans à la maison, ne valont rien à court terme. Nos élus ne voient que cela, le court terme mais ils oublient que nous apporteront beaucoup pour le Québec de demain.

C'est tellement rendu la norme de faire garder ses enfants et d'être sur le marché du travail que dès que nous parlons que nous restons à la maison pour élever nos enfants, les gens commencent à nous poser mille questions sur le pourquoi du comment et oh! que nos enfants auront des lacunes de socialisation et de développement. Je ne suis peut-être pas formée pour m'occuper des enfants comme nos éducatrices en CPE mais je suis quand même la maman de ces enfants, je suis la mieux placée pour savoir ce qui est le mieux pour eux.

Ce genre d'opinion me blesse et me déstabilise. Je suis convaincue de mon choix mais il reste quand même qu'une petite voix en moi se questionne à savoir si mes enfants vont bien s'en sortir. Une petite voix que toutes les mamans de ce monde entend. Maman à la maison ou maman salariée.

J'ai trouvé une solution! En ouvrant une garderie dont les seuls bénéficiaires seraient mes enfants, je me créerais un congé de maternité, je pourrais déclarer certaines dépenses mais surtout je serais une SALARIÉE. Je ferais la même job qu'avant mais payée! Là, je serais quelqu'un...

jeudi 24 janvier 2008

Budget, argent et compagnie

ah! Le budget! J'haï faire le budget. Je déteste faire ça parce quand je finis de fais les comptes, tout est beau, ça balance, on épargne et on a même de l'argent pour une folie mais à la fin du prochain mois, ça n'a pas balancé, rien n'est beau, on n'a à peine épargné et les folies on a oublié ça. Voulez-vous bien me dire où va toute notre argent. Il s'évapore comme neige au soleil. J'y comprends rien! Je retire même l'argent de l'épicerie pour être sûr de ne pas dépenser plus, je planifie tout. Il s'en va où?

Ma copine de blog, bibliofolies, a fait un billet sur la consommation cette semaine et je suis en parfait accord avec elle. Aujourd'hui, notre argent parle beaucoup (malgré sa disparition mensuelle de mon compte de banque) et nous nous devons en tant que consommateur de bien faire parler cet argent. Les corporations verront que nous ne sommes pas cons et que nous savons ce qu'ils font derrière leur siège de cuir dans leur salle de conférence.

Mon argent dit que je ne veux pas d'exploitation, dit que je crois en mon producteur local, dit que je veux que ma planète respire bien pour les générations futures, dit que je ne veux pas de bullshit pseudo-écolo (surtout quand Jeep fait une pub pour montrer que leur véhicule peut aller sauver un animal en détresse au Groenland...euh, je pense que j'ai dû mal comprendre!). Mon argent dit que je veux qu'on me respecte en tant que femme, épouse, mère, citoyenne, humaine et que je suis capable de réflexion et que je ne veux pas me faire endormir avec des slogans remâchés.

L'argent donne la cadence des pas des militaires au Moyen-Orient, il résonne au son des hélicoptères de la Croix-Rouge en Afrique, il se glisse dans la tête des communistes de l'Asie. L'argent est sale partout à travers le globe. L'argent devient aussi sale entre les mains des couples qui se chicanent pour leur patrimoine familial, entre les mains des enfants-adolescents victimes de la mode, entre les mains des nouveaux millionnaires.

Je penses que l'argent doit être une perçu comme un objet d'échange pour se procurer de quoi subsister, s'habiller, s'amuser un peu et surtout compris comme étant strictement une confiance entre deux personnes car au bout de la ligne l'argent n'est qu'un fichu bout de papier (en voie de disparition!)

Amusez-vous bien à planifier votre budget, vos RÉER et n'oubliez pas de faire parler votre argent intelligemment.

jeudi 10 janvier 2008

Résonnance

Tout au long de notre vie, nous rencontrons des personnes qui seront significatives pour nous. Que ce soit de court instant ou pour la vie. Ce sont des petites phrases prises au tournant d'une conversation qui semblent sur le coup bien anodines mais une fois bien ancrées dans notre cerveau, elles prennent un autre visage. Elles nous poussent à combattre l'ennemie ou à se retirer, elles nous emmènent sur de nouveaux rivages, mais surtout elles changent nos vies. Je suis certaine que la plupart d'entre vous êtes capables de vous remémorer un exemple de ce genre de situation. Mon souvenir remonte à la semaine passée. Mon mari, mon Homme, est ce générateur de petites phrases, ce générateur de changement. Il ne le sait pas encore et il va probablement l'apprendre en même temps que vous. La semaine dernière, pour terminer nos vacances, nous sommes allés au ciné et prendre un café. C'est dans ce petit resto de la rue St-Charles à Longueuil que l'évènement s'est produit. J'expliquais à mon Homme que j'avais beaucoup de difficulté à planifier mes prochaines semaines, comme si j'attendais après quelque chose, comme si je n'étais pas capable de décider de quoi aurait l'air mon année 2008 (vive l'angoisse des bonnes résolutions et de l'année toute neuve qu'on veut réussir!). Et c'est là qu'il m'a dit tout simplement et je le cite: «Pourquoi tu ne décides pas que ton projet cette année, c'est d'être maman.» Paf!!! J'ai enfin su ce que je devais faire : m'occuper de mes deux mousses qui ne demandent pas mieux que de s'amuser avec leur maman. Voilà! Évidement je vais prendre un peu de temps pour moi et planifier quelques projets personnels mais je vais surtout arrêter de courir après ma queue et apprécier ma vie. Celle que j'ai choisi avec joie il y a presque 4 ans soit d'être maman à la maison. Cette phrase résonne dans ma tête sans relâche depuis vendredi dernier. Depuis je suis pas mal plus zen avec mes enfants et pas mal plus intéressée. Cette phrase je vais la faire résonner dans ma tête durant plusieurs années encore et peut-être que j'aurai réussi à la coincer entre certaines de vos résolutions.

jeudi 3 janvier 2008

La routine

La routine. Cette chose que l’on veut fuir quand vient les vacances. La routine. Cette chose que l’on a hâte de retrouver après 2 semaines de folies, party et boustifaille. Quand le vent des vacances a soufflé sur notre famille, j’étais bien contente de savoir que mon Homme serait à la maison pour m’aider avec les enfants, de savoir que certains matins seraient synonymes de grasses matinées et de savoir que nous passerons du temps avec la famille. Maintenant que nous sommes rendus au lendemain de la période des Fêtes, je suis très contente de savoir que bientôt, la routine, le quotidien reprendra sa place. Les enfants reprendront leurs petites activités, ils mangeront mieux et dormiront mieux, ce qui signifie pour la maman que je suis, moins de discipline à faire et moins de mal de ventre à soigner.

La période des Fêtes est un moment que j’adore, il y a une magie et un vivre et laisser-vivre vraiment agréable. On s’en permet plus. Mais, depuis le plus loin que je me souvienne, j’ai toujours apprécié les derniers jours de vacances après le Jour de l’An et les premiers jours de retour à l’école qui rappelaient le retour au calme. Avec en plus, les grands froids du mois de janvier, on n’a pas le choix de prendre ça relaxe. Ça nous donne un peu de temps pour réfléchir à l’année qui vient et ses bonnes résolutions…

Bon retour et Bonne année!