Je me suis acheter en début de semaine le magazine Châtelaine du mois d'avril. Dès que j'ai lu les première ligne du billet de la rédactrice en chef, Lise Ravary, «Les mots qui nous divisent» , je savais que je me devais de réagir. Ce matin, j'ai donc envoyé un courriel à Madame Ravary pour lui dire ceci :
«Bonjour Madame Ravary,
Je trouve que vous avez bien raison dans votre billet du mois d’avril quand vous dites que le mot féminisme porte des bottes bien lourdes. Vous avez raison que les femmes mènent leur combat ordinaire contre l’exclusion et la violence. Et vous avez raison de dire qu’au quotidien, il y a plein d’action que l’on peut faire pour améliorer le sort de la condition féminine mais vous avez oublié un point important : Celui d’offrir enfin la liberté de choisir de travailler ou de rester à la maison sans aucun rejet ou jugement et enfin d’offrir des outils à ces femmes pour y arriver. Le gouvernement valorise beaucoup la femme qui travaille en offrant des place en garderie par exemple et parlant de conciliation travail-famille mais oublie ces femmes qui travaillent dans l’ombre à élever les hommes et les femmes de demain. Ces femmes vivent l’exclusion à tous les jours. Et on pourrait les aider ne serait-ce qu’en stimulant l’ouverture de halte-garderie pour offrir une pause aux mères. Tout est question de rentabilité à court terme ces jours-ci. Dommage!»
Voilà ce que j'avais à dire...
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